mardi 6 août 2019

Les cabarets estudiantins : première tournée

Roger, le patron de la Jambe de Bois, vraisemblablement sollicité par la rédaction du Bruxelles Estudiantin livre dans le numéro d'avril 1953 un premier panorama des estaminets fréquentés par les Poils avant et après la Seconde guerre mondiale.

Cet article assez dense évoque la Brasserie Flamande (rue Orts, pour les étudiants fils à papa d'avant 1914), le fameux Diable au Corps (qui hébergea tant de Cercles, rue aux Choux), du Singe d'Or (tenant à la fois du café et du bordel), le Paon (sur la Grand-Place) et la Diligence du Vieux-Bruxelles (rue d'une Personne), le Picador (et l'ASBL des Amis de la vie estudiantine, rue de Malines) ainsi que L'Enfer, le Truand et le Canter (rue de la Fourche).

Il est aussi question du Bon Vieux Temps (rue du Marché aux Herbes, où siégea la Grande Gilde des Arbalétriers) et l'Imaisge nostre Dame (dans la même rue), la Fleur en papier doré (rue des Alexiens), le Caillou qui Bique (rue des Bouchers, qui accueillit les Népelés avant et pendant la Seconde guerre mondiale), le Pou qui Tette (dans la même rue), l'Estrille du Vieux-Bruxelles (où l'on tenta d'organiser des baptêmes, rue de Rollebeek).

Enfin, Roger évoque le café des Visitandines, rue des Brigittines, local de l'Ancien Grand Serment royal et noble des Arbalétriers, où se tint un banquet d'Anciens en 1945 et 1946.

Tous ces cabarets se trouvaient dans un mouchoir de poche au centre ville.




 
Carte postale, non datée.
 

 
Carte postale, non datée.
 

 



Cartes postales, non datées.
Mais d'avant la destruction du cabaret des Brigittines en 1965.