vendredi 30 août 2013

La Fanfare en 1928

Sous un sympathique cartouche signé Jean Dratz, Bruxelles Universitaire a tenu une chronique consacrée aux Beaux-Arts. Celle de mai 1928 présente la Fanfare de l'ULB avec humour.

La Fanfare s'illustrait notamment lors de la Saint-Verhaegen. Cette journée de liesse pour le peuple estudiantin était au cauchemar pour le porteur de la grosse-caisse : rencontres malencontreuses avec les marches de la Bourse et avec les chevaux qui tiraient les chars jusque dans l'immédiat après-guerre.





La Fanfare en folie dans un estaminet du Brabant.
Cliquez sur le dessin pour l'agrandir.

mercredi 28 août 2013

Les origines de la Saint-Verhaegen : chapitre 2

En janvier 1928, Bruxelles Universitaire publie le deuxième chapitre des "Origines de la Saint-Verhaegen".

En 1924, Clebs Phétide (alias Francis André) avait traduit du glozelien un document décrivant les réjouissances de la Saint-Vé au cours de la Préhistoire. Cette fois, il s'attache à retranscrire un manuscrit en latin, consacré aux festivités du 20 novembre à l'époque de la Rome antique.

L'auteur du manuscrit serait Horacies Coclus, ou plus exactement Horatius Coclès, un soldat romain qui protégea seul la ville de Rome en 507 av. J.-C. Le choix de ce soldat courageux par Clebs Phétide et le jeu de mot sur son nom restent obscurs.

On sait que le latin (de cuisine) est très apprécié des étudiants de l'ULB, qui en truffent leurs journaux et leurs affiches. En 1924, Jean Dratz avait ainsi rédigé une fresque de l'"Université à travers les Ages" dans la langue de Virgile. Néanmoins, sous chaque vignette, nous donnons une traduction du manuscrit à l'attention des lecteurs que seul le grec a pu séduire.



1. Aux premières lueurs du jour de la Saint-Verhaegen, les comitards de l'A.G. se rendaient chez les pontifes pour consulter l'oracle.
2. S'ils déclaraient ce jour faste, les étudiants se rendaient tumultueusement chez César et clamaient en chœur : "Ave César, ceux qui vont boire te saluent".


3. Ensuite, précédés par les poètes qui chantaient "Le Cordonnier Pamphyle", les étudiants se répandaient dans les tavernes de la ville pour boire de l'Amstel et de la Caulier 28.
4. Le soir, ils se rendaient au Grand Cirque pour rigoler : quelques chrétiens et ceux qui profitent du G.U.B.S.D.N. (le Groupement universitaire belge pour la Société des Nations) étaient crucifiés ou donnés à des bestioles féroces.


5. Ensuite, ils envahissaient l'auditoire de physique et écoutaient, en faisant beaucoup de bruit, le discours et les paroles moralisatrices du recteur.
6. Et souvent, aux premières lueurs du lendemain, beaucoup d'étudiant se réveillaient dans des prisons, anciennement appelées "bloc".


Vous lirez ici le premier chapitre des "Origines de la Saint-Verhaegen".

Conseils aux Bleus

Les Bleus sont sots, par nature. Mais il semble que les Bleus de Polytech l'aient été plus que les autres. En novembre 1928, Bruxelles Universitaire leur prodigue en tout cas quelques conseils pour les travaux pratiques de Physique.

mardi 27 août 2013

Course cycliste "Diable-au-Corps" - "Paon"

En 1928, le Bruxelles Universitaire, "voulant associer dans une même fête et le muscle et l'intelligence", organisa une course cycliste réservée uniquement aux professeurs de l'ULB. Le B.U. en livra le compte-rendu dans son numéro d'octobre 1928.

Il va de soi que ce sont des étudiants qui portaient les dossards au nom de leurs profs. Sous les pseudonymes de Charlie Hé, Bahr-Saint, La Mère et Ch.Vanne, on reconnaît facilement Charlier, Barzin, Lameere et Chavanne...

Une activité aussi éprouvante ne pouvait relier que deux oasis, le cabaret du Diable-au-Corps, antre estudiantin ancré au centre-ville, et le Paon, un estaminet situé chaussée de Wavre très prisé par les étudiants.



 
 



samedi 24 août 2013

Chronique scientifique : le Manchaballus

En janvier 1928, Bruxelles Universitaire consacre sa première chronique scientifique aux travaux du Docteur K. Zohar. Ce zoologue réputé (et alter ego du casoar à plumes) venait de présenter les résultats de ses recherches sur le Manchaballus bloquans et le Manchaballus elegans, de redoutables ennemis du Poil.

Ces deux sous-espèces cohabitaient alors à l'ULB au sein du G.U.B.S.D.N., le très sérieux Groupement universitaire belge pour la Société des Nations.

Désireux de rivaliser avec la Revue des deux Mondes, le B.U. dédiera de nombreuses autres chroniques de la même tenue à la Buse ou à l'Opossum.




Bruxelles Universitaire, janvier 1928.Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

vendredi 23 août 2013

Projet de machine à démanchabaliser

Le Clebs Phétide (alias Francis André) imagina une machine infernale "pour la démanchabalisation des noveltistes". Et en publia le plan à la Une du Bruxelles Universitaire de février 1928.

Le Manchaballe est un étudiant infecté par le bacille de la bloque. La maladie se manifeste par quelques symptômes évidents : le Manchaballe vit pour étudier, ne porte pas la penne, il n'entonne pas d'air paillard et ne fréquente pas son Cercle facultaire. Bref, il est l'ennemi juré du Poil.

Le Noveltiste est, lui, un Manchaballe au cube. Son cas est nettement plus grave. Comme son nom l'indique, ce phénomène-là se passionne pour toutes les nouveautés. Il s'habille avec un chic racé et porte le chapeau boule. Il boit du thé et s'exprime avec distinction sur les sujets les plus complexes. Autant dire que Clebs Phétide - en vrai Poil - ne pouvait manquer de soigner un Noveltiste à coups de crayon.

La machine à démanchabalisation était conçue pour guérir le Noveltiste en trois temps. Un bras mécanique défonçait d'abord son chapeau boule à coups de poing. Puis, quatre Poils gavaient le "patient" de bière Amstel avant de lui injecter sa tisane en clystère.

On remarquera au passage que les visages des étudiants ont un (petit) air de famille avec les trognes des "Pieds Nickelés", une série dessinée par Louis Forton (de 1908 à 1934).


Bruxelles Universitaire, février 1928.
Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

Cette machine resta longtemps dans la mémoire collective. Son plan fut republié à la Une du B.U. du 1er novembre 1933. Et elle fut construite par le Cercle polytechnique, dix ans plus tard, lors de la Saint-Verhaegen de 1938.

Le magazine Face à Face du 24 novembre 1945 décrivit avec humour le fonctionnement du "Turbo Démanchabaliseur" : "Jaune et fripé comme les parchemins sur lesquels il est toujours penché", le manchaballe "était enfourné d'un côté pour ressortir de l'autre, hirsute, débraillé, la face enluminée et le verre à la main".

Assis sur un tonneau, face au Turbo Démanchabaliseur, le géant Zéphyrin, conçu lui aussi dans les ateliers du Cercle polytechnique, purifiait les manchaballes ramenés à la vie (de Poil).

Le Turbo Démanchabaliseur du C.P. et Zéphyrin à la Saint-Vé de 1938.
Photo du Face à Face du 24 novembre 1945, empruntée à Quevivelaguindaille.be

Le Turbo Démanchabaliseur et Zéphyrin, lors de la Saint-Verhaegen de 1938.
Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

Le Cercle Novelty

En janvier 1928, Bruxelles Universitaire publia un article attribué au Cercle Novelty. S'il s'agissait très probablement d'une parodie, celle-ci indique comment les Noveltistes étaient perçus et pourquoi les Poils du B.U. souhaitaient à ce point leur... guérison rapide.




Bruxelles Universitaire, janvier 1928
Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.


jeudi 22 août 2013

Réforme de l'Association générale en 1926

Jusqu'en 1925, l'Association générale n'était globalement qu'un Cercle parmi d'autres et se chargeait, pour l'essentiel, d'organiser les festivités de la Saint-Verhaegen et d'éditer le mensuel Bruxelles Universitaire.

Chacun pouvait s'exprimer lors des assemblées générales de l'Association. En cas de débat houleux, cette tribune libre pouvait avoir le désavantage d'amplifier les tensions. Ce fut notamment le cas le 1er février 1926 : une centaine de Poils se divisèrent sur la nécessité de blâmer l'un d'entre eux, ce qui entraîna la chute du comité (Bruxelles Universitaire du 27 février 1926). L'A.G. apparaissait alors divisée et affaiblie.

La désorganisation qui régnait au sein de l'Association générale finit, en 1926, par menacer la tenue-même de la Saint-Vé.

Face à cette situation, des Poils - emmenés par le Camarade Morissens - réagirent rapidement et décidèrent de transformer l'ancienne A.G. en un comité capable de représenter le corps estudiantin. Désormais, seuls les présidents de Cercle, secondés par leur secrétaire, s'exprimeraient au nom de leur groupement et seuls ces présidents auraient le droit de vote (vote dont ils auraient à rendre compte auprès de leurs mandants).

Il fut également décidé que le Bureau n'aurait qu'un rôle exécutif et que ses membres pouvaient être immédiatement révoqués en cas de manquement. On retrouve dans ce dernier point l'exigence libertaire du "mandat impératif".

Cette nouvelle organisation semble avoir assez vite donné des résultats : la Saint-Vé est efficacement mise sur pied ainsi que la séance théâtrale "Cette A.G. critique" ; des contacts sont établis avec l'Union des Anciens Etudiants ; les rubans facultaires sont adoptés pour les pennes et les bérets ainsi qu'un écusson propre à l'ULB...

C'est donc en 1926 qu'on voit apparaître une structure très proche de celle que l'Association des Cercles Etudiants connaît encore aujourd'hui.

Le Bruxelles Universitaire du 11 novembre 1927 revient sur cette réforme importante de l'organisation faîtière des Cercles. 










mercredi 21 août 2013

Impressions d'examen

Qu'elle se manifeste sous l'apparence d'un chapeau haut de forme ou d'un tuyau coudé, la Buse hante les caricatures estudiantines.

Le rapace crétin sévissait déjà à l'époque des Crocodiles : la plus vieille représentation de Buse que l'on connaisse figure en effet dans le journal Le Crocodile du 7 août 1853.

Si l'on connaît l'âge du zosieau ainsi que son goût pour les chapeaux et les tubes, son biotope reste un mystère. Et pour cause : on ne possède que très peu de dessins des amphithéâtres et des salles d'examen où la Buse esquisse ses premiers battements d'ailes.

Bruxelles Universitaire de décembre 1927 tâche d'y remédier avec une caricature d'un humour très noir (voire de mauvais goût) : le jour de l'examen, l'étudiant va se faire torturer sur une chaise... électrique ; une bouteille de rhum et une boîte de cigares attendent le "condamné".

Les amateurs apprécieront ce croquis en noir et blanc (d'ailleurs le seul de ce style publié par le B.U.) : la figuration du prof et de sa victime en ombres chinoises donne le rôle principal à la chaise.

La signature de l'auteur est malheureusement illisible.

Extrait du Bruxelles Universitaire de décembre 1927.

 
A la Une du Bruxelles Universitaire d'avril 1928, le Clebs Phétide (alias Francis André) aborde lui aussi le supplice de l'examen. Sous son crayon, un Poil vit ses derniers instants lors d'un examen au fond d'une crypte : "Vae victis !", "Malheur aux vaincus !"
 
Un ange s'apprête à coiffer le héros d'une Buse, tandis que les saints l'attendent aux champs Elysées avec un tonneau et une chope. Tous les acteurs de la scène portent la penne, sauf le prof (qui porte sa croix).
 
Dessin de Clebs Phétide, en Une du Bruxelles Universitaire d'avril 1928.

Le Cercle aéronautique

En décembre 1927, Bruxelles Universitaire annonce la fondation de la "Section de Propagande Aéronautique". Comme son nom pétaradant l'indiquait, ce Cercle était une section de l'Association générale des étudiants (alors présidée par le Camarade Morissens).

Extrait du Bruxelles Universitaire de décembre 1927.

Quelques mois plus tard, dans le Bruxelles Universitaire de mai 1928, Bizuth se moque - à coups de crayon - de la construction de l'imaginaire premier avion du Cercle aéronautique.

Dessin de Bizuth dans le Bruxelles Universitaire de mai 1928.

jeudi 1 août 2013

Combien de strophes à l'Hymne des étudiants ?

Ainsi qu'il le raconte dans ses Souvenirs d'un journaliste (publiés à titre posthume, en 1959), Georges Garnir écrit l'Hymne des étudiants dans l'urgence, peu avant la Saint-Verhaegen 1890 lors d'un conflit qui oppose étudiants et autorités académiques. Lorsque ses vers furent "coulés dans le moule d'acier d'un rythme définitif", Charles Mélant appliqua sur ceux-ci l'air d'une marche militaire. Le texte de Garnir remplaça alors le premier Chant des étudiants, écrit par le professeur Wittmeur, dont un discours avait été jugé blessant au cours du conflit.

A la fin du 19ème siècle, les éditions bruxelloises Schott Frères ont publié une partition de l'Hymne des étudiants, aussi appelé Chant des étudiants, qui ne comporte que deux couplets. Le troisième, celui qui dénonce le dogmatisme du clergé, n'y figure pas.

Le dessin de cette partition représente étrangement des étudiants allemands.
Document transmis par Xavier Hubaut.

 
A la même époque, un second éditeur bruxellois, J.-B. Katto, a, lui, édité une autre partition de l'Hymne des étudiants, qui est bien composée des trois couplets.

Sur cette partition, on reconnaît
les anciens bâtiments de l'ULB, rue de l'Impératrice.
Image empruntée à Quevivelaguindaille.be

Malheureusement, les archives tenues à cette époque par les maisons Schott Frères et Katto ont été détruites et aucune des deux partitions n'est datée. Il est donc malheureusement impossible de savoir avec certitude laquelle des deux est l'originale. 

Ce que dit Garnir

George Garnir explique dans ses Souvenirs d'un journaliste que, lors de la première exécution publique de l'Hymne à la Saint-Vé de 1890, le premier couplet fut mal interprété par les étudiants présents. Avant d'ajouter : "Mais au second couplet, on s'était donné rendez-vous au point d'orgue ; chacun s'était ressaisi, grâce à la franchise du rythme et à la bonne musicalité de l'œuvre de Mêlant."


L'emploi des termes "second (et donc théoriquement dernier) couplet" et "point d'orgue" par Garnir sous-entend qu'il n'y avait que deux couplets, comme dans la partition vendue par Schott frères...

Cependant, quelques lignes plus loin, Garnir évoque le fameux troisième couplet, qu'il dit avoir chanté des années plus tard avec de vieux Camarades : "Depuis, j'avais un peu oublié le Chant des étudiants. L'autre jour, après avoir dîné avec de vieux amis d'université, nous avons feuilleté des chansons de jeunesse dans des cahiers fatigués ; le hasard a remis sous nos yeux la musique de Mélant... Nous avons chanté ensemble, avec des voix dont plusieurs chevrotaient déjà séniles... Quand nous arrivâmes à Rome tremble et chancelle Devant la vérité... nous sourîmes malgré nous..." (Souvenirs d'un journaliste, 1959)

Recherches récentes

L'édition de deux partitions différentes ainsi que l'imprécision de Garnir auraient pu nous laisser penser que le virulent troisième couplet avait été ajouté au texte original à une date inconnue.

Mais les récentes recherches du Camarade Xavier Hubaut ont bien confirmé l'existence de la troisième strophe dès la première interprétation de l'Hymne des étudiants. Les trois couplets et le refrain de l'Hymne figurent en effet été in extenso dans le Journal des Etudiants de décembre 1890 et dans l'Echo des Etudiants du 16 octobre 1893.


L'édition de Schott Frères

Deux éléments nous incitent à croire que l'Hymne des étudiants a sans doute été édité pour la première fois chez Schott Frères.

Tout d'abord, c'est à cette maison que Charles Mélant avait déjà confié l'impression de la Marche des étudiants, une composition antérieure.

Charles Mêlant était déjà l'auteur du Calme de la Nuit, de Nocturne, d'Ouragan Galop.
Partition empruntée à Quevivelaguindaille.be

Ensuite, en 1907, la Revue universitaire republie fidèlement la partition de l'Hymne, avec - nous dit une note de bas de page - "l'autorisation spéciale de la maison Schott frères à Bruxelles. Tous droits d'exécution publique, de reproduction et d'arrangements réservés". La mention d'une telle autorisation pourrait indiquer que Schott est le premier éditeur de l'Hymne.

Document transmis par Xavier Hubaut.

L'édition de J.-B. Katto

Néanmoins, l'Hymne original comportant d'emblée les trois couplets, il serait plus probable que l'édition princeps de l'Hymne ait été imprimée par Katto.

Un autre point pourrait également accréditer l'idée que Katto est le premier imprimeur : la partition diffusée par cet éditeur porte l'indication "Nouveau chant universitaire", signalant qu'il remplace le texte écrit par Wittmeur. Toutefois, si la partition de Schott Frères indique seulement "Chant universitaire", il ne faudrait pas en conclure trop vite que cette maison ne pouvait se targuer d'éditer un nouvel air. En effet, lorsque la Revue universitaire reproduit - avec exactitude - la partition de Schott, elle précise bien - elle - qu'il s'agit du "nouveau" chant universitaire alors qu'elle le publie en 1907, soit bien après la querelle de 1890...

Points de suspension

Nous n'avons pas encore tranché qui de Schott Frères (avec les deux couplets) ou de Katto (avec les trois) est le premier à avoir tiré l'Hymne sur ses presses. Mais c'est un détail car nous savons que, dès sa première exécution, le chant comportait le sulfureux "Une aurore nouvelle / Grandit à l'horizon. / La Science immortelle / Eclaire la Raison. / Rome tremble et chancelle / Devant la vérité / Serrons-nous autour d'elle / Contre la papauté."

Si Schott a été le premier éditeur de l'Hymne, il reste à savoir pour quelles raisons il a censuré le troisième couplet. Était-il trop incendiaire pour l'époque ou... pour la clientèle ?

"Le pape, combien de divisions ?", demanda Staline... Il n'eut pas de réponse. A la question "Le Semeur, combien de couplets ?", on peut répondre "Trois !", sans hésiter.