mercredi 28 août 2013

Les origines de la Saint-Verhaegen : chapitre 2

En janvier 1928, Bruxelles Universitaire publie le deuxième chapitre des "Origines de la Saint-Verhaegen".

En 1924, Clebs Phétide (alias Francis André) avait traduit du glozelien un document décrivant les réjouissances de la Saint-Vé au cours de la Préhistoire. Cette fois, il s'attache à retranscrire un manuscrit en latin, consacré aux festivités du 20 novembre à l'époque de la Rome antique.

L'auteur du manuscrit serait Horacies Coclus, ou plus exactement Horatius Coclès, un soldat romain qui protégea seul la ville de Rome en 507 av. J.-C. Le choix de ce soldat courageux par Clebs Phétide et le jeu de mot sur son nom restent obscurs.

On sait que le latin (de cuisine) est très apprécié des étudiants de l'ULB, qui en truffent leurs journaux et leurs affiches. En 1924, Jean Dratz avait ainsi rédigé une fresque de l'"Université à travers les Ages" dans la langue de Virgile. Néanmoins, sous chaque vignette, nous donnons une traduction du manuscrit à l'attention des lecteurs que seul le grec a pu séduire.



1. Aux premières lueurs du jour de la Saint-Verhaegen, les comitards de l'A.G. se rendaient chez les pontifes pour consulter l'oracle.
2. S'ils déclaraient ce jour faste, les étudiants se rendaient tumultueusement chez César et clamaient en chœur : "Ave César, ceux qui vont boire te saluent".


3. Ensuite, précédés par les poètes qui chantaient "Le Cordonnier Pamphyle", les étudiants se répandaient dans les tavernes de la ville pour boire de l'Amstel et de la Caulier 28.
4. Le soir, ils se rendaient au Grand Cirque pour rigoler : quelques chrétiens et ceux qui profitent du G.U.B.S.D.N. (le Groupement universitaire belge pour la Société des Nations) étaient crucifiés ou donnés à des bestioles féroces.


5. Ensuite, ils envahissaient l'auditoire de physique et écoutaient, en faisant beaucoup de bruit, le discours et les paroles moralisatrices du recteur.
6. Et souvent, aux premières lueurs du lendemain, beaucoup d'étudiant se réveillaient dans des prisons, anciennement appelées "bloc".


Vous lirez ici le premier chapitre des "Origines de la Saint-Verhaegen".