Chacun pouvait s'exprimer lors des assemblées générales de l'Association. En cas de débat houleux, cette tribune libre pouvait avoir le désavantage d'amplifier les tensions. Ce fut notamment le cas le 1er février 1926 : une centaine de Poils se divisèrent sur la nécessité de blâmer l'un d'entre eux, ce qui entraîna la chute du comité (Bruxelles Universitaire du 27 février 1926). L'A.G. apparaissait alors divisée et affaiblie.
La désorganisation qui régnait au sein de l'Association générale finit, en 1926, par menacer la tenue-même de la Saint-Vé.
Face à cette situation, des Poils - emmenés par le Camarade Morissens - réagirent rapidement et décidèrent de transformer l'ancienne A.G. en un comité capable de représenter le corps estudiantin. Désormais, seuls les présidents de Cercle, secondés par leur secrétaire, s'exprimeraient au nom de leur groupement et seuls ces présidents auraient le droit de vote (vote dont ils auraient à rendre compte auprès de leurs mandants).
Il fut également décidé que le Bureau n'aurait qu'un rôle exécutif et que ses membres pouvaient être immédiatement révoqués en cas de manquement. On retrouve dans ce dernier point l'exigence libertaire du "mandat impératif".
Cette nouvelle organisation semble avoir assez vite donné des résultats : la Saint-Vé est efficacement mise sur pied ainsi que la séance théâtrale "Cette A.G. critique" ; des contacts sont établis avec l'Union des Anciens Etudiants ; les rubans facultaires sont adoptés pour les pennes et les bérets ainsi qu'un écusson propre à l'ULB...
C'est donc en 1926 qu'on voit apparaître une structure très proche de celle que l'Association des Cercles Etudiants connaît encore aujourd'hui.
Le Bruxelles Universitaire du 11 novembre 1927 revient sur cette réforme importante de l'organisation faîtière des Cercles.