La vieille Université de la rue des Sols se vide peu à peu de ses étudiants et les bâtiments se dégradent. C'est un spectacle déchirant pour beaucoup de Poils qui y ont étudié et qui ont guindaillé dans les quartiers voisins. Une chanson propose d'ailleurs mettre un terme à ce supplice : S'il faut qu' ça brûle, eh bien j' donn' le pétrole, / à moins qu' ça tomb' tout seul rue des Sols. Un chien pourrit dans un' des petit's cours. / Si ça dur' ça s'ra mon tour.
La nouvelle Université est trop éloignée du centre ("Partez une heure avant, c'est prudent"). Ses bâtiments - l'Usine - sont jugés labyrinthique ("Faut toujours un plan dans sa poche") et vilains ("on put voir dans les boues du Solbosch / Que le gosse était venu bien mioche").
Nous ne présentons ici que les pages les plus significatives du programme de cette Revue, composée de deux prologues et de trois tableaux. Le tout joué par des Poils aux pseudonymes savoureux.
Ce document provient du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB. 50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles. |
Et un zoom sur une caricature due à Bizuth.
C'est toute l'exubérance de cette Revue qui renaît à la lecture du compte-rendu qu'en donne le Bruxelles Universitaire de mai 1927.
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