Dans le Bruxelles Universitaire du 20 novembre 1926, un article précise le code des couleurs affichées sur les pennes et les bérets noirs. Chaque étudiant arborera désormais, sur son couvre-chef, un ruban propre à son Cercle facultaire. Jusque-là, chacun portait un ruban rouge et vert, aux couleurs de la Ville de Bruxelles. Un écusson propre a chaque faculté est également ajouté cette année-là.
D'après ce que nous a dit Roger Van Der Linden, le patron de la Maison de la Casquette installée rue de Flandre, c'est en 1927, soit peu après l'adoption du code des couleurs des rubans, qu'un brevet est déposé sur les pennes à la demande des Cercles de Chimie, de Pharmacie, de Droit et de Médecine ainsi que du Cercle Solvay.
Selon lui, c'est à cette époque que ces cinq Cercles obtiennent le droit de ceindre leurs pennes des rubans en velours que l'on connaît encore aujourd'hui.
Une penne de Polytech
Quand un étudiant de Polytech, casquette l'oeil, joue les Jean Gabin et pose pour la postérité, la postérité le remercie : on peut glaner quelques informations dans son portrait.
A l'avant de sa penne, on aperçoit l'insigne facultaire (un marteau et une pioche croisés sur un compas), posé au-dessus d'étoiles. La Polytech ne les a pas encore remplacées par des boulons.
Le bordereau facultaire porte encore un ruban vert et rouge, couleurs de la Ville de Bruxelles. La photo a donc sans doute été prise avant 1926.
Etudiant de Polytech (ULB). Photo non datée. |