dimanche 19 février 2012

Le cortège de la Saint-Vé 1945

Le compte-rendu de la Saint-Verhaegen 1923, publié dans le Bruxelles universitaire du 1er décembre, nous indique que le char Solvay était tiré par Papyrus. Lisez : (Monôme et punch des Sauriens à la Saint-Vé 1923) Papyrus n'est, bien entendu, pas le sobriquet d'un comitard de solide constitution mais le nom d'un canasson. Epoque oblige, les chars du cortège de Saint-Verhaegen n'étaient pas tirés par des camions mais par des chevaux.

Si l'on en croit le dessin publié en Une par la Revue de Médecine et de Pharmacie lors de la Saint-Verhaegen 1945, cette tradition chevaline s'est perpétuée au moins jusque dans l'immédiat après-guerre.

Cette caricature regorge de détails. On y voit entre autres deux chevaux tirant des chars en bois, chargés de Poils et de fûts de bière. A l'avant-plan, on remarquera également le tambour et le trombonne de la fanfare, trois bourgeois à chapeau melon malmenés par des Poils (à gauche et à droite du premier char) et un policier remplissant son casque de bière.


Numéro spécial de la Revue de Médecine et de Pharmacie,
publié pour la Saint-Verhaegen 1945

C'est également un cheval qui tire le char en bois dans cette autre caricature du cortège de Saint-Verhaegen, publiée en 1946 par la même Revue de Médecine et Pharmacie. Le lecteur remarquera la trompette de la fanfare à bord du char et la fusée-pétard qui traverse le ciel.

Dessin de Jess dans la Revue de Médecine et de Pharmacie,
publiée pour la Saint-Verhaegen 1946.
Image empruntée au site Quevivelaguindaille.be