Raide comme un "manche à balai", sage, studieux mais aussi suffisant, le manchaballe (ou manchabal, selon les plumes) est la bête noire de l'étudiant guindailleur. Il en est même l'antithèse : c'est un "faux Poil" qui ne fréquente pas son cercle facultaire et dont les oreilles saignent au moindre couplet des "Fleurs du Mâle".
Cet article du Bruxelles universitaire (5 avril 1946), écrit au vitriol, démontre assez que "manchaballe", mot d'argot poilique, a la force des injures de charretiers.