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jeudi 7 juin 2012

Le baptême des bleus en 1925

Dans cette chronique, publiée le 20 novembre 1925 dans le Bruxelles Universitaire sous le titre "Le baptême des Bleus du C.D.", on découvre quelques éléments de la cérémonie dans l'entre-deux-guerres.

Tout d'abord, le baptême se déroule à l'époque lors d'une assemblée générale, alors que qu'une soirée entière y consacrée de nos jours.

Ensuite, le Jury (ce que nous appellerions aujourd'hui le Tribunal) se place sur une estrade, d'où il jugera les capacités bibitives des bleus.

Ceux-ci pénètrent un à un dans la salle de cérémonie (et non en groupe comme aujourd'hui). Il est assez logique que la réception des candidats soit individuelle puisque le baptême était dans un premier temps organisé et perçu comme une intronisation dans l'assemblée des anciens. Lisez la brève "La dépoirification".

Néanmoins, dans cet article, on perçoit que dès 1925 le déroulement du baptême se modifie. On délaisse un peu l'intronisation pour un accueil plus chahuté. Une course d'obstacles attend en effet les bleus dans la salle de cérémonie.



Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

L'articulet intitulé "Le baptême du Cercle Solvay", publié dans le même numéro du Bruxelles Universitaire, indique lui aussi que les épreuves physiques du baptême  se déroulent lors d'une assemblée générale. L'une de ces épreuves, l'aspersion des bleus avec des demis de bière, fait écho à l'antique cérémonie de la dépoirification, au cours de laquelle de la bière était versée sur l'occiput des bleus, un rite d'accueil qui rappelle celui sociétés étudiantes germaniques. Lisez la brève "La dépoirification".



Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.

Sous le titre "Compte-rendu du Baptême du C.P." , le même numéro du Bruxelles Universitaire rapporte également que c'est en assemblée générale que le Cercle polytechnique a procédé à l'intronisation des bleus, là aussi un à la fois.

Deux passages retiennent ici notre attention. Tout d'abord, le baptême se clôture par un monôme. Ce long cortège en file indienne qui évolue en zigzagant n'était donc pas réservé aux festivités de la Saint-Verhaegen. Nous reviendrons sur ce point. (Pour en savoir plus sur ce cortège, lisez les brèves "Le monôme vu par Bizuth" et "Monôme et punch des Sauriens à la Saint-Vé 1923".)

Ensuite, ce n'est pas la visite des joyeux drilles du C.P. aux brasseries Wielemenans Ceuppens qui nous étonne mais le voile de secret dont certains étudiants entourent déjà la cérémonie de baptême. Il est curieux de lire "Nous ne pouvons pas dévoiler ce que seuls les anciens doivent savoir et garder pour eux" quand, dans le même numéro du B.U., d'autres articles tracent les grandes lignes de la cérémonie.



Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.