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mardi 1 mai 2012

Echos et potins

Ces "Echos et potins" ont été publiés dans le Bruxelles Universitaire du 10 février 1924. Cette chronique détaille la vie des Poils de l'époque. Leurs noms sont pour la plupart tombés dans l'oubli ; nous ne donnons donc qu'un extrait de la rubrique... où l'on retrouve le fameux Janson et le fils de Gaspar, patron du célèbre estaminet du Diable au Corps.

Assez longtemps, les Poils s'apostrophaient par un simple "camarade". On retrouve ce terme de l'argot poilique dans cette chronique et dans les autres articles du B.U. : il précède souvent le nom des Poils cités et est régulièrement abrégé "cam.". C'est probablement mai 1968 qui mit fin à cette habitude, le terme camarade ayant pris un sens politique. Nous avons ainsi vu une carte de convocation à l'assemblée générale du Cercle Solvay, émise après les événements de 68, où le mot "camarade" était clairement barré.

Argot poilique encore mais cette fois sous forme écrite : le B.U. rend illisibles les noms des camarades en remplaçant les voyelles par des points. C'est bien entendu de l'humour : les patronymes étant parfaitement transparents.

La scène nocturne qui illustre le titre de la chronique est dessinée par Jean Dratz. Bizarrerie due au maître, deux des Poils ont perdu la tête, remplacée par un O pour l'un et par un T pour l'autre.

Ce document provient
du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB.
50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles.