Assez longtemps, les Poils s'apostrophaient par un simple "camarade". On retrouve ce terme de l'argot poilique dans cette chronique et dans les autres articles du B.U. : il précède souvent le nom des Poils cités et est régulièrement abrégé "cam.". C'est probablement mai 1968 qui mit fin à cette habitude, le terme camarade ayant pris un sens politique. Nous avons ainsi vu une carte de convocation à l'assemblée générale du Cercle Solvay, émise après les événements de 68, où le mot "camarade" était clairement barré.
Argot poilique encore mais cette fois sous forme écrite : le B.U. rend illisibles les noms des camarades en remplaçant les voyelles par des points. C'est bien entendu de l'humour : les patronymes étant parfaitement transparents.
La scène nocturne qui illustre le titre de la chronique est dessinée par Jean Dratz. Bizarrerie due au maître, deux des Poils ont perdu la tête, remplacée par un O pour l'un et par un T pour l'autre.
Ce document provient du Service Archives, Patrimoine et Collections spéciales de l'ULB. 50 avenue Franklin Roosevelt à 1050 Bruxelles. |